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Shell prévoit que la demande de GNL va plus que doubler d’ici 2040

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Foto: PrzemoN / Shutterstock

La demande mondiale de GNL augmentera de 60 % d’ici 2040 par rapport à aujourd’hui. Cette croissance sera principalement due à l’augmentation de la demande de GNL en Asie, et plus particulièrement dans des pays comme la Chine et l’Inde. Les réductions d’émissions dans les transports et dans d’autres secteurs contribueront également à l’augmentation de la demande.

C’est ce qu’écrit le groupe énergétique dans ses perspectives sur le GNL publiées mardi. Par rapport aux prévisions précédentes, les perspectives ont été légèrement revues à la hausse en 2024. En conséquence, il semble qu’une demande annuelle de 630 à 718 millions de tonnes de GNL existera sur le marché d’ici 2040.

Cette croissance n’est pas encore vraiment au rendez-vous : en 2024, la production mondiale n’a augmenté que de 2 millions de tonnes pour atteindre 401 millions de tonnes, ce qui représente la plus faible augmentation depuis dix ans. Mais dans cinq ans, la capacité de production de gaz liquide pourrait avoir augmenté de 170 millions de tonnes pour répondre à l’explosion de la demande en Asie en particulier. Par exemple, la Chine accroît fortement sa capacité d’importation et l’Inde fait de même. En termes d’exportations, il existe de grandes opportunités pour le Qatar et les États-Unis en particulier.

Transport routier et fluvial

Dans ses perspectives sur le GNL, Shell affirme que le monde a besoin de plus de GNL pour produire de l’énergie, pour le refroidissement et le chauffage, pour l’industrie, pour le transport et pour atteindre les objectifs de réduction des émissions nocives. Selon la société, le GNL continuera à jouer un rôle dans toutes ces évolutions, car il offre fiabilité et souplesse pour relever tous les défis à venir.

Pour le transport maritime et routier, le GNL devient de plus en plus intéressant en tant que carburant rentable, selon Shell. Le GNL peut déjà contribuer à réduire les émissions nocives des transports et la voie vers des variantes plus écologiques et plus propres du carburant est donc également ouverte. Shell affirme que les navires alimentés au GNL vont conquérir une part croissante du marché et que d’ici 2030, il faudra déjà 16 millions de tonnes de gaz liquéfié par an.

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Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.
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Auteur: Vincent Krabbendam

Source: Service Station Magazine