Soumis à des règles strictes

Le gouvernement flamand veut autoriser définitivement les super-camions à circuler sur les autoroutes

LZV's rijden al langer rond in Australië.

La ministre flamande de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA), veut autoriser les super-camions à circuler sur les autoroutes flamandes d’ici deux ans. C’est ce qu’écrivent De Standaard et les autres journaux de Media House ce jeudi.

Les opposants les appellent « monster trucks », les partisans parlent d' »ecocombis » et, officiellement, ils sont appelés « Longer and Heavy Truck Combination » (LZV) : des camions mesurant jusqu’à 25,25 mètres de long et pesant jusqu’à 60 tonnes. Le gouvernement flamand ne les autorisait que de manière limitée, dans le cadre d’une série de projets pilotes et sur des itinéraires strictement définis, comme dans le port d’Anvers. Aujourd’hui, le gouvernement de Diependaele n’hésite plus.

Dans sa note de politique générale, le ministre flamand de la Mobilité, M. De Ridder, annonce que le gouvernement va « pérenniser » les LZV. Cela se fera au plus tard le 30 juin 2026, date à laquelle le dernier projet pilote prendra fin. Le gouvernement précise toutefois qu’il fera « tout ce qui est possible pour aller plus vite ».

L’autorisation est accordée à condition que certaines règles strictes soient respectées. Par exemple, les véhicules légers ne peuvent circuler que sur certains itinéraires où il y a peu de cyclistes et de piétons et où il n’y a pas d’intersections difficiles. Ils ne sont pas non plus autorisés à transporter des animaux vivants ou des substances dangereuses.

Wallonie

En Wallonie, un projet pilote avec une évaluation annuelle est en cours depuis 2017. Il se poursuivra jusqu’au 30 septembre 2025. « La décision flamande n’accélérera pas les choses, mais nous gardons un œil sur les développements dans le nord du pays », a déclaré Thomas Fyon, porte-parole du ministre wallon de la Mobilité François Desquesnes (Les Engagés).

C’est peut-être Bruxelles qui change la donne, car aucun projet n’y a encore été lancé. Cela rend difficile la fluidité du transport de marchandises. En effet, une partie du Ring de Bruxelles se trouve sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

« Nous espérons que le gouvernement bruxellois autorisera ces véhicules sur les petits tronçons du Ring qui lui appartiennent », a déclaré Isabelle De Maegt, porte-parole de la fédération des transports Febetra. « Ce serait une étape importante pour relier la Flandre et la Wallonie. Mme De Maegt souligne également les avantages : Les véhicules légers réduiraient le nombre de camions de transport de marchandises et les émissions par tonnage.

En Belgique, le secteur des transports est le plus gros émetteur (23,4 % des émissions totales en 2022). Le transport routier de marchandises est à l’origine de la grande majorité (98,1 %) des émissions totales du secteur des transports (chiffres de 2019). (Belga)

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Cet article a été traduit automatiquement du néerlandais vers le français.
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Auteur: Matthieu Van Steenkiste

Source: MobilityEnergy.be